8 mars : journée de la femme, direction : Cuba

“La femme est Révolution”

Chaque année, à l’occasion du 8 mars, un petit hommage photographique consacré aux femmes du monde, en fonction de mes voyages : l’Inde du Sud, le Mali, le Maroc, le Népal, la Chine, l’Ouzbékistan, l’Iran. Cette année, nous nous rendons à Cuba. Petite précision : j’ai pris les photos avec mon smartphone et j’avoue ne pas avoir obtenu la même qualité que d’habitude. 

Le souvenir que je garde des femmes de Cuba, c’est le sourire, la joie de vivre, le courage, la couleur, la lumière, la danse, la musique, une certaine liberté.

Elles revêtent des costumes chamarrés pour un défilé sur des airs de salsa, 

des robes multicolores pour proposer différentes bricoles aux touristes : 

des cornets d’arachides grillées, par exemple.

Il est très fréquent qu’elles n’aient rien à vendre sauf leurs images, 

prenant à peine la pose, allumant ou tirant sur leurs cigares, 

cigare omniprésent, dans la rue ou sur les photos 

exposées dans les cafés.

Elles sont aussi cartomancienne, installée sous les arcades, 

danseuse,

musicienne, 

vendeuse de “patatas”

ou moins glamour, éboueuse

sillonnant la ville

ou “consommatrice de poubelles” (pas la peine malheureusement d’aller à Cuba pour assister à ce genre de scène)

Il y a un aspect qui nous a surpris, c’est le nombre de femmes obèses, mais nous avons cru comprendre que cela ne déplaisait pas aux messieurs.

Il n’empêche, il y a un vrai problème de santé publique. 

Il faut dire que la mal bouffe est omniprésente.

Comme aux Etats-Unis, une grande partie de la population

mange à toute heure du jour et de la nuit et de surcroît des burgers, sandwichs, pizza. Pourtant, nous faisions nos courses dans les marchés réservés aux cubains (on y paie en monnaie nationale et non en monnaie pour touristes, le peso cubain convertible) et nous avions des ananas, des mangues, des avocats délicieux et à un coût qui nous paraissait minime.

Nous avons aussi été surpris par l’absence de “complexe” (selon une perception et des critères européens) de ces femmes aux rondeurs parfaitement assumées. 

Les femmes cubaines peuvent être “chefs d’entreprise” (presque toutes louent tout ou partie de leur “casa particular”, pour le grand bonheur des touristes qui souhaitent être logés “chez l’habitant”. Elles peuvent divorcer, avorter (Cuba devient en  1965 le premier pays d’Amérique latine à légaliser l’avortement, pour mémoire la loi Veil date de janvier 1975). Mais par contre, comme pour toute la population, difficile voire impossible de sortir du pays, d’avoir internet, de s’exprimer sans censure…

Pour revenir à l’image de la gent féminine, une statue d’une femme conquérante sur l’une des places de La Vieille Havane. 

Et je livre à votre réflexion le texte de cette affiche, signé Vilma Espin, révolutionnaire et femme politique cubaine, épouse de Raúl Castro, et donc belle-sœur de Fidel Castro

“La femme a trouvé la liberté dans le socialisme”

Je terminerai par quelques notes plus légères à l’image de ces petites filles 

ou de cette mariée, toute à son bonheur, courant vers …. quel avenir?  ..

2 Comments

  • mars 11, 2018

    Nelson

    Merci pour ce concours!

  • mars 12, 2018

    verdeghaia

    Laissez-vous séduire par un batido de banana y cafe, un smoothie gourmand à la banane et au café cubain. Los Pinarenos Fruteria – 1334 SW 8th St, Miami – (305) 285-1135 Cubaocho Museum & Performing Arts Center  © Cubaocho Museum & Performing Arts CenterPlongez dans la culture cubaine au Cubaocho Museum & Performing Arts Center qui abrite l’une des plus grandes collections privées d’art cubain au monde.

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