De retour de Cuba où c’est l’hiver (30°C à l’ombre quand même, mais les cubains disent qu’ils ont froid). J’ai découvert quelques fruits et ai pu en ramener quelques uns.
Ce n’est pas encore la pleine saison : pas encore de mangue, pas d’avocat mais de l’ananas, réceptacle d’une des meilleures (à mon avis et j’en ai testé plus d’une) pina colada de La Havane,
dégustée au dernier étage de l’hôtel où Ernest Hemingway avait ses appartements
des papayes,
des bananes de toutes sortes,
que les cubains stockent dans leur cuisine par régime entier et qu’ils utilisent au fur et à mesure en fonction du degré de maturité des fruits.
Les bananiers sont légion et je suis toujours émerveillée de voir ces superbes fleurs de bananier.
On trouve aussi des noix de coco proposées par des marchands ambulants dans la rue
ou ailleurs comme dans ce wagon de train, à côté du bar, prête à être préparée.
Certains affectionnent particulièrement l’eau de coco, très en vogue dans nos contrées depuis quelque temps. Dans ces cas-là, il vaut mieux choisir une noix de coco très fraîche, qui aura un volume d’eau plus conséquent. Par contre, la chair dans ce cas-là est molle et gélatineuse, pas du tout agréable à mon goût, mais certains l’apprécient.
à la chair un peu doucereuse.
J’ai même croisé quelques arbres à “mamey”.
Je ne connaissais pas non plus le corossol (guanabana), à la chair acidulée lorsque le fruit est bien mûr.
Les marchés sont des marchés fixes installés dans des sortes de halles couvertes ou des petits magasins.
On paie ses achats en peso national, le CUP à ne pas confondre avec le peso convertible, le CUC, utilisé par les touristes.
Les fruits nous paraissent ridiculement bon marché : citron vert à 2 CUP (8 centimes d’euro) pour les petits, 4 CUP (16 centimes d’euro) pour les plus gros, goyave à 4 CUP (16 centimes d’euro), ananas à 12 CUP l’unité (50 centimes d’euro). Mais quand on sait que le salaire moyen mensuel d’un cubain est de 25 CUC, soit 25 €….