Hier soir, vernissage de Coch-coch du l’art contemporain. Tout est bon dans le cochon, n’est-ce-pas, y compris sa présence dans l’histoire de l’art, contemporain ou non.
Le cochon est l’un des rares animaux que l’on a encore le droit de tuer chez soi. Tuer le cochon est un rituel qui reste vivace dans les campagnes et en montagne, l’occasion de se réunir, de ripailler et préparer boudins, saucisses d’herbes…J’ai connu cela en Lozère, par froid sec, sous la neige et le ciel bleu et les souvenirs en sont encore vivaces.
L’exposition “s’évertue à montrer l’attachement des artistes à cet animal farceur et rieur”, explique Florence Parot, commissaire de l’exposition. Douze artistes ont proposé des oeuvres dont huit inédites.
De la photo avec Philippe Jarrigeon
ou Thomas Mailender
de la céramique avec Cécile Nogues
de la vidéo avec Maroussia Rebecq
des installations avec le collectif Les Fauves
ou Clémence Seilles
des textes avec Laetitia Paviani
voire de la performance avec Thomas Mailaender, puisque son installation de fers à repasser a servi pour le buffet
sans oublier le mât de Cocagne de Pierre Ardouvin, aussi intéressant de la rue que de l’intérieur
Tout cela a lieu dans une galerie nouvellement restaurée qui a gardé quelques traces de son décor passé
La Fédération des Industriels Charcutiers (FICT) a soutenu ce projet. Ne pas oublier qu’avec plus de 450 spécialités, les charcuteries françaises sont l’expression d’un art de vivre.
Le buffet faisait évidemment la part belle à la charcuterie sous toutes ses formes.
L’expo. ne dure que quelques jours.
Bon appétit et n’oubliez pas de me dire si c’est du l’art ou du cochon?